Quand le chaos régnait encore sur le monde, il était un pays où monstres et humains vivaient en paix : la source des civilisations et des religions : Tôgenkyô...Quand le chaos régnait encore sur le monde, il était un pays où monstres et humains vivaient en paix : la source des civilisations et des religions : Tôgenkyô...  
I am Alpha and Omega, the beginning and the end, the first and the last. - Intro - Xenogears 
 
 

Gensômaden Saiyûki

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Dossier gensomaden saiyuki legende

Gensômaden Saiyûki La légende

Ainsi que je l’ai dit dans l’introduction, l’histoire de Gensômaden Saiyûki est basée sur la légende « Hsi Yu Chi », le « Voyage vers l’Ouest ».. Ca vous dit rien ? Normal. Maintenant si je vous dit « La légende du Roi des Singes » vous voyez toujours pas ? Aaahh oui, la légende de Son Gokû ! En effet ce n’est pas la première fois qu’un manga reprend cette vieille légende chinoise.. si le plus connu est Dragon ball bien entendu (cf dossier Dragon ball), il en existe d’autres comme ‘Saiyukiden’ par exemple, q ui est un manga dont je ne peux rien vous dire puisque je ne l’ai pas lu… (désolée :-/ ) mis à part le fait qu’il est également basé sur cette même légende. On peut noter aussi le plus ancien des mangas s’inspirant de la légende, appelé tout simplement « Saiyûki, le voyage en occident ». Adapté d’un manga de Osamu Tesuka, il fut adapté en anime en 1960 par Taiji Yabushita, Osamu Tesuka et Daisaku Shirakawa pour les studios Tôei. (allez voir le dossier sur le studio Tôei du numéro de février d’AnimeLand pour en savoir plus)


De gauche à droite : Dragon Ball, Saiyukiden et la couverture du premier volume de Saiyukiden

Revenons-en à Saiyuki. Bien évidemment les peronnages de la série sont les mêmes que les protagnistes de la légende, mais arrangés à la sauce manga….


La légende…

(Je n’ai pas lu la section 'légende du roi des singes' du dossier Dragon Ball, volontairement, pour ne pas être influencée… donc peut-être que ce sera un peu différent)

La légende commence avec la naissance de Son Gokû (ou Son Wukong), le roi des Singes, enfant de la terre né dans une pierre. Pendant quelques années il vit tranquillement sur la montagne ‘des fleurs et des fruits’ jusqu’à ce qu’un vieux singe de son clan ne meure de vieillesse. Après cet événement, Son Gokû décide de partir à la recherche de l’immortalité. Après de longues recherches, il rencontre Subodhi qui lui enseigna les secrets de la connaissance et de la sagesse, et le don de l’immortalité. Ayant besoin d’une arme, Son Gokû part à la rencontre du Roi des Dragons dans le Grand Océan de l’Ouest qui lui donna un bâton capable de s’agrandir (touchant les nuages) ou se rétrécir(pour le cacher derrière l’oreille) à volonté : Nyoibô. Son désir d’immortalité le poussa à se rendre chez le Roi des Morts et à y effacer tous les noms des singes du registre des morts.
Agacés par les actions du roi des singes, le Roi des Dragons et le Roi des Morts demandèrent au maître du Ciel, l’Empereur Jade, de lui remettre les points sur les i. Cependant Son Gokû était devenu trop fort et il battit l’Armée Celeste sans aucun problème. Il fut alors nommé palefrenier des écuries du Ciel, et gardien des pêches de l’immortalité. Maheureusement le roi des singes se risqua à manger une pêche sacrée, après quoi il fut capturé par Erh-lang. Le courroux des Dieux du Ciel conduisit Son Gokû à être enfermé dans un fourneau pendant de nombreuses années, puis brûlé. Mais contre toute attente, il survécut ! L’Empereur Jade fit alors appel à Boudhha qui enferma le roi des Singes sous la montagne des cinq éléments, où il pourrait penser à ses péchés pour l’éternité… à moins qu’un moine ne vienne le libérer.
500 ans plus tard, un jeune moine nommé Tripitaka (Xuanzang) libéra le roi des singes, mais ce dernier fut obligé de le suivre dans son périple vers les Indes à la recherche des cinq textes sacrés : les sutras. Pour calmer les ardeurs du Roi des Singes, le moine lui met une sorte de diadème en or autour de la tête, ce qui rend le singe un peu plus docile…
Ainsi commence leur voyage vers l’Ouest… au détour d’une rivière, un dragon attaque les deux hommes et mange le cheval de Tripitaka, mais le singe arrive à maîtriser le dragon, que le moine transforme en cheval afin de pouvoir continuer son voyage. Au cours du voyage, le moine et le singe rencontrent deux autres personnages : Chu Pa Chieh, un général des Armées célestes puni pour avoir aimé la déesse de la Lune. Pour la punition, il fut réincarné en cochon incapable de résister à la tentation : il aime manger, boire, et passer ses nuits avec des femmes… Le dernier se nomme Sha Monk, il était porteur de tasses ( ?!) de l’Empereur Celeste jusqu’à ce qu’il casse une tasse, ce qui lui valut d’être obligé de garder une rivière, ce qui fit de lui un démon des rivières. Les quatre personnages partent donc en direstion de l’Ouest, dans un voyage qui durera plus de quinze années ! (j’espère qu’il n’y aura pas quinze saisons de Saiykui XD).


Son Gokû en train de manger les pêches sacrées de la Déesse Kanzeon

Une histoire vraie…

A la base, avant de devenir une légende, il a existé un moine nommé Hsuang Tsang qui, en 600 av JC, quitta le temple Chaangan pour aller en Inde afin de ramener des écrits bouddhiques dans le but d’apporter la religion bouddhiste au peuple de Chine. A son retour, l’Empereur lui donna le titre honorifique de ‘Tripitaka’. Au fil des bouches à oreille, l’histoire est devenue la légende que je viens de raconter…

 
 
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